La porosité est plutôt un terme à caractère scientifique. Ainsi, un solide est dit poreux quand il contient des vides que des fluides remplissent.
Par contre Annabel Gueredrat et moi employons cet adjectif pour expliquer que nos mondes artistiques respectifs s’interpénètrent. Même s’ils ne fusionnent pas, nos univers se touchent par endroits en créant de nouveaux lieux.
Si elle est présente dans nos actes performatifs, il y a, aussi porosité relationnelle, car notre duo est aussi dans la vie de tous les jours : nous formons un couple.

Nous remarquons qu’il y a porosité dans nos pratiques artistiques : entre arts vivants et arts visuels, entre la performance et la vidéo entre les pratiques de l’installation celle du land art et le body art. Les frontières entre les médiums s’effacent.
Durant nos interventions performatives avec le public, une autre forme de porosité émerge : le public passe du statut de regardeur (consommateur), à celui d’interacteur (en soutenant la performance), et parfois il devient performeur lui-même.
Souvent il est aussi médiateur en expliquant aux autres ce qui est en train de se passer.

 

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